Destins croisés
Lundi 1er février 2015 > Grenoble
Crédit photographique Denise Bellon © Les films de l’Équinoxe
Quelque part quelqu’un
de Yannick Bellon, 1972 - 98'
Paris, 1972 : ville inhumaine où les destins se croisent, sans toujours se reconnaître. Raphaëlle est architecte, mais elle a perdu l'enthousiasme de sa jeunesse. Elle cherche en vain à sortir de sa déchéance. Vincent, courtier le jour et écrivain la nuit, se détruit par l'alcool. Il y a aussi un couple d'amoureux qui se séparent, et un vieux couple, chassé du quartier où il habite.
« Quelque part quelqu’un n’est pas un film comme les autres. C’est un film-poème. Une méditation sur la solitude. C’est un beau film aussi, parce que c’est un film "ouvert". C’est-à-dire qu’en le lisant nous y mettons beaucoup de nous-mêmes. »
« La Femme de Jean est moins un film à thèse qu’un portrait. La sensibilité avec laquelle il est exécuté témoigne de ce qu’il y a de plus beau dans les mises en scène de Yannick Bellon : une extrême attention portée aux objets et aux espaces, une approche toujours douce malgré la dureté des situations, une importance primordiale accordée au temps. »
Avec : Loleh Bellon, Roland Dubillard, Hugues Quester, Claude Lévi-Strauss…
Rencontre
Éric Le Roy, CNC – direction du patrimoine, président de la Fédération internationale des Archives du film (FIAF)